Nantes, le 19 juin 2025

Anxiété, isolement, burn-out scolaire… la presse nationale ou locale nous informe quotidiennement sur l’état de la santé mentale des jeunes. Afin de ne plus revivre des drames comme ceux ayant récemment fait l’actualité à Nantes ou à Nogent, il est de notre devoir d’agir collectivement pour assurer la santé des jeunes. C’est le sens de l’intervention de Mélanie Cosnier qui a pointé l’abandon des associations et des acteurs du territoire par la majorité régionale.
Un soutien insuffisant aux structures du territoire

Si la majorité régionale se gargarise d’avoir augmenté ses aides aux cinq maisons des adolescents (MDA), passant de 12 600 € à 40 000 € par an, nous répondons heureusement !
L’actualité met plus que jamais en lumière l’impératif d’agir face au manque de moyens humains et financier pour la santé mentale des jeunes.
Mais comment se féliciter de l’augmentation de ces aides quand en parallèle, la même majorité régionale supprime les subventions aux missions locales, au planning familial ou aux autres associations agissant pour le bien être et la santé des jeunes. L’impact de ces coupes se fait d’ailleurs déjà ressentir avec des baisses d’activités enregistrées par ces différentes structures.
A noter que l’augmentation des aides pour les MDA couvre à peine le salaire d’un psychologue par département. Insuffisant pour les 120 000 lycéens, mais aussi l’ensemble des collégiens, étudiants ou jeunes déscolarisés de la Région.
Sans stratégie globale pour la santé mentale des jeunes, et au regard des informations apportées par la majorité de Christelle Morançais, nous comprenons que les actions demandées aux maisons des adolescents vont augmenter. Notre groupe craint donc que ces Maisons doivent désormais assurer le travail des plannings familiaux et d’autres structures délaissées par la majorité régionale.