Commission permanente du 01.10 : entre greenwashing et casse du service public, la majorité est toujours à côté de la plaque

Ce mardi s’est tenue la commission permanente de rentrée, dans un contexte de rentrée politique très instable, avec une majorité plus tiraillée que jamais. D’un côté Macron compatible, et de l’autre, soutenant un gouvernement qui se dit prêt à s’associer avec le Rassemblement National, la majorité de Christelle Morançais poursuit sa politique néolibérale, à rebours des urgences sociales et climatiques. Pour cette commission de rentrée, notre groupe était représenté par Lucie Etonno, Sabine Lalande et Gaëlle Rougeron.

Depuis le début de l’année, plus de 1 000 emplois ont été supprimés dans le secteur des énergies renouvelables. Il est urgent que l’État et la Région agissent pour soutenir le développement de ces énergies sur notre territoire.

Cette année encore, la région va verser 1 736 622 € de subventions de fonctionnement pour les 13 écoles de production de la Région. Pendant ce temps, le service public de l’éducation voit ses budgets sévèrement réduits. Il est incompréhensible de continuer à financer des établissements hors contrat alors que les écoles publiques peinent à boucler leurs budgets.

La majorité réalise un chèque cadeau de 16 000 € au cimentier climaticide et multimillionnaire Lafarge, afin de financer la gestion d’une réserve naturelle près de l’un de ses sites de production. Ce geste semble surtout destiné à verdir l’image de l’entreprise, le tout financé par de l’argent public.

Depuis le début du mandat, nous portons le sujet de la déontologie et de l’éthique des élu-e-s. Pour rappel, nous avions demandé la mise en place d’un système d’alerte pour les élus. Les récentes actualités locales ou européennes ne font que confirmer la pertinence de cette demande. Il était grand temps de suivre les recommandations de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique.

Après avoir déroulé le tapis rouge au géant du lait sans contrepartie, la majorité se retrouve aujourd’hui impuissante face à la crise provoquée par le géant du lait et son système dévastateur, centré sur la maximisation des profits, mettant en péril les éleveurs locaux.