Un RER chez nous ? Unanimité pour développer les trains du quotidien !

Au Conseil régional, ces 15 et 16 décembre 2022, la création d’un « RER métropolitain » à Nantes a fait l’unanimité, via l’adoption d’un voeu déposé par le groupe Printemps des Pays de la Loire et remanié pour être voté par l’ensemble des élu-es de l’assemblée. Cette proposition était portée de longue date par notre groupe. Après les annonces du président Macron de développer 10 RER dans 10 villes en France d’ici 2030, il est temps d’avancer collectivement sur le sujet, pour donner la priorité au train et aux déplacements décarbonés !

Des bonnes volontés à concrétiser

La question de la création d’un RER métropolitain à Nantes a animé les débats de la commission transports et mobilités. Quelques jours après l’annonce du président de la République, dont les modalités de financement restent encore très floues par ailleurs, l’assemblée régionale s’est unanimement prononcé pour, avec le vote d’un voeu pour :

  • Affirmer son intérêt pour être un territoire pilote de la démarche RER métropolitain
  • Demander au gouvernement des rapides engagements à la hauteur des annonces, notamment à travers le volet mobilités du CPER 2021-2027
  • Souhaiter que la métropole nantaise, qui en a exprimé la volonté, travaille avec la Région pour définir les modalités et les conditions d’une action commune au bénéfice de la mobilité des Ligériens et de l’attractivité de son territoire

Par la voix de William Aucant et Lucie Etonno, notre groupe a soutenu cette démarche et rappelé notre souhait de voir tous les échelons travailler en commun dès à présent pour concrétiser cette ambition. Notre Région doit même voir plus loin en pensant le développement de réseaux express métropolitains à Angers ou au Mans, sur les étoiles ferroviaires existantes.

…mais entachées par le vote de la hausse des tarifs en 2023

La majorité régionale LR-UDI a profité de la session plénière pour entériner les hausses de tarifs annoncées en novembre (voir notre communiqué). C’est un cadeau empoisonné pour les usagers, au moment où ceux-ci sont de retour dans les trains et où le contexte énergétique et climatique doit pousser à privilégier les transports en commun. Notre groupe a voté contre ces hausses de tarifs, qui ne sont pas accompagnées par une volonté d’augmenter significativement l’offre de transport. C’est également un autre choix qu’on fait certaines régions, en maintenant leurs tarifs pour le moment, malgré l’inflation des coûts.