Soutien à la culture : une répartition inégalitaire

La crise sanitaire a fortement impacté le monde de la culture, y compris dans notre région. Si le secteur de la culture avait déjà connu une perte de 15% des emplois entre 2018 et 2019, ce sont 15% des structures qui ont également fermé à la suite de la crise sanitaire, avec un fort impact sur l’emploi.

C’est pour ces raisons que notre groupe demande, depuis un an déjà, la mise en place d’une stratégie régionale pour la culture pourtant promise par la majorité régionale pour fin 2021.

L’avenant au Contrat de Plan Etat-Région (CPER) qui nous a été présenté lors de la session du Conseil régional traduit le manque d’investissement de la majorité régionale sur le secteur de la culture. S’il est vrai que l’on peut noter l’apparition d’un volet culture dans ce nouveau CPER, ce que nous saluons, il s’avère que sur les 34M d’euros attribués, 17M sont consacrés à la restauration d’édifices patrimoniaux d’origine religieuse.

En parallèle, les subventions attribuées à destination de structures accueillants des arts vivants sont minimes (2M d’euros). Il y a donc un déséquilibre profond entre la priorité patrimoniale et le secteur du spectacle vivant.

Franck Nicolon a donc demandé que deux critères clairs puissent être désormais intégrés dans l’attribution de subventions au titre du CPER, à savoir, d’une part un équilibre territorial, et d’autre part, un fléchage prioritaire vers les projets de « spectacles vivants ».