Dans le cadre de la commission permanente du 6 mai 2022, Gaëlle Rougeron est intervenue sur le lancement d’un marché public concernant une étude pour la mise en place d’une tarification sociale et familiale dans les cantines des lycées.
C’est une bonne nouvelle, elle était attendue ! En effet, depuis 2007, le Conseil régional adopte les tarifs de restauration proposés par le conseils d’administration des lycées, ceux-ci varient donc d’un établissement à un autre.
Nous portons depuis le début du mandat, et sur le mandat précédent, la proposition d’une tarification sociale et unique, déjà appliquée par la Région Bretagne. Pourtant, la majorité LR-UDI avait refusé notre amendement budgétaire.
La tarification sociale et solidaire : véritable outil de justice sociale
Dans un certain nombre de foyers précaires, le repas du midi pris à l’école représente le seul repas complet et équilibré correspondant aux besoins nutritionnels d’un enfant. Afin que toutes les familles puissent avoir accès à la cantine, nous demandons la mise en place d’une tarification sociale et solidaire, qui prenne en compte les revenus du foyer pour proposer à chacun le tarif le plus adapté à sa situation.
Cette tarification solidaire devra également concerner les personnels régionaux. A l’heure actuelle, un agent de catégorie C est soumis au même tarif qu’un cadre de catégorie A, aux revenus souvent significativement plus élevés.
La tarification unique : solution pour l’égalité territoriale
Pour 2022, les tarifs dans les lycées publics de la Région vont de 3.30€ à 5.10€ le repas. On compte donc jusqu’à 1.80€ de différence entre deux établissements ! A l’échelle d’un mois, cela peut donc représenter un écart de 36€, selon que l’on vive à Saumur ou au Mans, sans même tenir compte du niveau de revenus du foyer !
« Notre groupe veillera à ce que cette future tarification soit la plus juste possible pour les élèves et les personnels, mais aussi qu’elle permette aux établissements d’offrir des repas de qualité, notamment avec des produits issus de l’agriculture biologique. »
– Gaëlle Rougeron
