Voeu pour un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes

Le suicide est le 2ème facteur de mortalité des jeunes et la crise sanitaire a considérablement augmenté leur mal-être. Face à cette conjoncture grave, il subsiste un problème structurel de manque de moyens dédiés à la santé mentale, particulièrement chez les jeunes. Elsa Richard a donc présenté notre vœu à destination de l’Etat et de la nouvelle Assemblée nationale, lui demandant de mettre en place un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes.

La pandémie de Covid-19 a rappelé la nécessité de faire de la santé une priorité des politiques publiques. S’il n’y a pas débat autour de la santé physique, la question de la santé mentale semble moins présente dans l’espace public.

Pourtant, les hospitalisations pour tentative de suicide ont augmenté après le premier confinement de début 2020. Cette dégradation de la santé mentale a aussi touché les jeunes, particulièrement les adolescents. Cependant les politiques publiques en faveur de la santé ne cessent de perdre des moyens depuis plusieurs décennies, si bien que l’on manque aujourd’hui de personnel compétent pour prendre en charge les personnes dans le besoin. Pour exemple, des délais de prise en charge particulièrement longs, notamment dans les Centres Médico-Psychologiques pour les adultes comme pour les enfants.

Dès lors, nous interpellons l’Etat, le Gouvernement et la nouvelle Assemblée nationale quant à la mise en place d’un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes. Nous exposons ainsi nombre de mesures pouvant être mises en place à court, moyen et long terme pour traiter chaque problématique, de la prévention jusqu’au traitement et au suivi.

Nous saluons la belle cabriole de la majorité régionale : elle refuse notre vœu au motif de vouloir s’engager sur la santé mentale. Nous sommes d’accord, mais l’un empêche-t-il l’autre ?