Pour la préservation des terres agricoles et de la biodiversité, en respectant la loi 

Nantes, le 12 juin 2023

Hier, notre groupe a manifesté entre Saint-Colomban et Nantes aux côtés de nombreux collectifs dont Les Soulèvements de la Terre, La Tête dans le sable, la Camil (Puceul), le collectif carrière du Tahun (Guémené) et le Cri du bocage soudanais pour dénoncer l’extension des carrières de sable dans le département de Loire-Atlantique. Cette manifestation, à la fois familiale et festive à laquelle ont participé de nombreux citoyens, associations et collectifs, a été marquée par des actions de désobéissance civile menées en marge du rassemblement. 

Le message porté par le convoi était sans équivoque : il est impératif de remettre en question le système qui promeut d’une part, la destruction des terres agricoles au profit d’une agriculture industrielle déshumanisée et nocive pour l’environnement, et d’autre part, une bétonisation excessive de nos villes au détriment des ressources de nos campagnes.

Bien que nous soutenions le fond du message porté par les collectifs, nous n’avons pas participé aux actes de désobéissance civile, desquels nous n’avions pas été préalablement informés. Nous défendons avec vigueur la cause des agriculteurs et des agricultrices de notre région, notamment en agissant au sein des conseils et des hémicycles où nous sommes élus et dans le respect de la loi.

Les carrières de GSM-Lafarge convoitent deux fois la surface de terres agricoles classées en espaces naturels sensibles à Saint-Colomban. L’expansion des carrières menace de mettre à nu la nappe phréatique, l’évaporation de l’eau de cette dernière représentant une menace pour la survie des générations futures. C’est cette extension incontrôlée des carrières qui représente un scandale écologique auquel l’ensemble du spectre politique devrait réagir. 

Nous déplorons l’inaction délibérée de la droite nantaise et ligérienne face aux écocides qui se multiplient sur notre territoire. Nous appelons à une prise de conscience urgente de la crise écologique, notamment par la majorité régionale, et à un changement de cap nécessaire.

Lucie Etonno, présidente du groupe L’écologie ensemble
William Aucant et Franck Nicolon, conseillers régionaux de Loire-Atlantique