Le 16 septembre 2021
Devant un nouvel épisode de pollution aux cyanobactéries depuis la mi-août dans le bassin de la rivière Moine et par écoulement, dans la Sèvre Nantaise, les élu.e.s du groupe L’Ecologie Ensemble au Conseil régional des Pays de la Loire ont écrit au préfet de région. Ils et elles demandent des mesures pour stopper les rejets depuis les lacs de Ribou et du Verdon situés en amont et pour agir sur les causes déjà connues de la prolifération des cyanobactéries, potentiellement toxiques.
Franck Nicolon, conseiller régional de Loire-Atlantique : “Fortement concentrées, les cyanobactéries peuvent libérer des toxines dangereuses pour l’homme et provoquer des nuisances pour tous les usagers des cours d’eau et la biodiversité. Leur prolifération répétée, même lors des étés pluvieux et moins chauds, ne doit pas être une fatalité. Devant les causes déjà connues comme l’excès de nutriments ou la stagnation de l’eau, il existe des leviers d’action à activer sans attendre en lien avec les acteurs locaux comme l’Établissement Public Territorial du Bassin de la Sèvre Nantaise et les collectivités. C’est dans ce sens que nous avons écrit au préfet.”
Les élus écologistes demandent notamment au préfet :
- Le traitement curatif sur place des pollutions dans les lacs du Verdon et de Ribou plutôt que leur dispersion en aval ;
- La mise en place d’un système d’alerte sous sa responsabilité, comparable à celui mis en place pour les crues, dans le cadre du Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) ;
- Un programme daté et chiffré de résorption des causes de pollution aux cyanobactéries dans le bassin de la Sèvre Nantaise et de ses affluents, dont la Moine:
Lucie Etonno, co-présidente du groupe L’écologie Ensemble
Franck Nicolon, conseiller régional de Loire-Atlantique