Nantes, 20 octobre 2022
Mi-octobre, l’association Nos Viventia révélait des cas de maltraitance dans des élevages cunicoles de la région. Au cours de la session plénière du 20 octobre 2022, Claire Schweitzer a demandé à la Région de se positionner fermement contre ces pratiques et d’agir pour le développement des protéines végétales.
La Région, principale gestionnaire de la politique agricole avec l’Etat, subventionne largement les exploitations agricoles. Dans ce cadre, elle est dans un dialogue permanent avec les organisations représentatives du secteur. Nous demandons à la Région d’aider la profession à la transition de son modèle d’élevage, notamment pour sortir progressivement de l’élevage intensif.
Plus généralement, il est prouvé que l’alimentation humaine actuelle trop riche en protéines carnées est l’une des principales causes des émissions de CO2, et donc du dérèglement climatique. Il est donc du devoir des décideurs publics d’inciter la production de protéines végétales, aussi qualitatives nutritivement mais moins consommatrices de ressources naturelles et moins émettrices de CO2.
Lydie Bernard, vice-présidente en charge de l’agriculture, botte en touche. Après avoir admis se méfier des associations de défense animale, elle remet la responsabilité à l’Etat sans même se positionner sur le développement des protéines végétales.