Nantes, le 16 octobre

Un an après l’annonce des fortes coupes budgétaires orchestrées par la droite régionale, Franck Nicolon est revenu sur l’impact de ces choix sur les structures associatives, culturelles et sportives. De son côté, la majorité régionale continue de nier la réalité, affirmant que ces coupes n’auraient entraîné ni suppressions d’emplois, ni annulations d’événements, ni fermetures de structures.
Pourtant, alors que 13 % des emplois salariés de notre région relèvent du secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS), la suppression des aides régionales aux associations décidée fin 2024 constitue une menace directe pour la pérennité de ces emplois. Les conséquences de ces choix budgétaires se manifestent chaque semaine dans la presse : événements annulés, emplois supprimés, structures en difficulté… Face à cela, la droite régionale demeure insensible. Les exemples sont pourtant nombreux :
- Suppressions de postes et baisse des recrutements dans les compagnies du spectacle vivant,
- Départ de compagnies et de sportifs vers d’autres régions,
- Disparition de festivals,
- Licenciements dans les missions locales, notamment dans les territoires ruraux.
Si la Région n’est pas seule responsable de ces situations, les choix budgétaires opérés ont eu un impact indéniable, comme en témoignent :
- L’annonce de la suppression du chœur de l’ONPL,
- 7 licenciements et 6 suppressions de postes à l’IEA de Nantes,
- 4 suppressions de postes, dont 3 licenciements, au Théâtre régional des Pays de la Loire à Cholet,
- 4 suppressions de postes, dont 3 licenciements, à Trempo (Nantes),
- L’arrêt définitif des Heures Musicales de Thorigné-d’Anjou,
- Une baisse d’activité au Pôle National du Cirque du Mans,
- La suppression d’actions en milieu scolaire menées par le Planning Familial,
- La suppression de 33 représentations par la scène nationale du Grand R à La Roche-sur-Yon…
Malgré ces faits, la droite régionale s’enferme dans le déni, prétendant que nos alertes sur les suppressions d’emplois ou d’événements seraient infondées.
Pire encore, un élu de la majorité a osé affirmer que si certaines structures n’ont pas survécu à ces coupes, c’est qu’elles « n’ont pas voulu résister » ou « changer de modèle ».
Une déclaration indigne, marquée du sceau du mépris envers les salarié·es et les bénévoles qui œuvrent chaque jour pour faire vivre notre territoire.
Alors que l’année 2026 s’annonce comme une nouvelle étape des coupes budgétaires engagées en 2025, notre groupe poursuivra son engagement en défendant l’intégrité des structures de l’économie sociale et solidaire ligérienne, et en étant force de proposition pour accompagner au mieux les acteurs fragilisés par les décisions de la majorité régionale.
Voir l’intervention de Franck Nicolon
