Nantes, le 16 octobre 2025
En ouverture du dernier Conseil régional, Lucie Etonno a rappelé les nombreux désengagements de la droite régionale ainsi que la gestion financière chaotique qui a conduit à une explosion de la dette régionale depuis 10 ans. En refusant d’aller chercher de nouvelles recettes et en continuant de couper dans les charges de fonctionnement, la majorité régionale continue de se mettre en porte-à-faux vis à vis de certaines des compétences partageés et inscrites dans la loi.
Dans un contexte politique national, empreint d’incertitudes, l’irresponsabilité du président de la République de vouloir accaparer les pouvoirs abîme notre démocratie. En parallèle, le Premier ministre s’apprête à fragiliser davantage les collectivités en prévoyant de leur ponctionner plus de 4,3 milliards d’euros dans le cadre du projet de loi de finances 2026.
Au niveau régional, la majorité poursuit un projet politique tout aussi austère. Sous couvert de vouloir réduire à elle seule la dette de la France, Christelle Morançais continue de faire sa chasse aux subventions et aux dépenses de fonctionnement. Alors que le mouvement associatif, à bout de souffle, a récemment poussé un cri d’alarme face aux multiples désengagements de l’Etat, cette volonté d’assécher les associations est un mépris adressé à l’ensemble des salariés et bénévoles qui remplissent quotidiennement des missions de service public là ou l’Etat faillit et où les services publics ne sont pas assez forts. Mais cette décision est également un mépris adressé aux usagères et aux usagers de ces associations.
L’obsession de Christelle Morançais pour la dette et son refus de chercher de nouvelles recettes conduit la Région dans l’impasse. En renonçant à aller chercher de nouveaux fonds européens ou d’instaurer un versement mobilité régional et rural, la Région n’a pas d’autres solutions que d’emprunter pour financer ses investissements, et donc de continuer de s’endetter.
Au lieu d’aller chercher de nouvelles recettes, vous préférez, par facilité, couper dans les dépenses de fonctionnement. Pendant ce temps-là, vos désengagements font exploser la dette sociale et climatique.
Lucie Etonno
D’ici 2028, la Présidente devrait donc atteindre un total de 1 milliard d’euros de dettes supplémentaires contractées en 10 ans de mandat, du jamais vu !
Aucune commande significative de trains depuis 10 ans, absence d’annonce sur le lancement d’un grand plan de rénovation des lycées…si le stock de dettes de la Région augmente, la dette sociale et climatique continue également de progresser.
Tout au long du Conseil régional, notre groupe a donc porté plusieurs propositions pour que la Région se dote de nouvelles recettes et investisse pour l’avenir sans pour autant sacrifier les services publics.