Nantes, le 20 décembre 2024
A l’occasion du vote du budget 2025 de la Région, Franck Nicolon a dénoncé les choix de la majorité régionale, qui mettent en péril l’écosystème sportif et les valeurs de solidarité et d’égalité. Moins de six mois après la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, la majorité régionale de Christelle Morançais choisi de se désengager presque intégralement des politiques sportives.
Un héritage olympique et paralympique bien terne
« Nous allons démultiplier l’accessibilité du sport partout et pour tous en boostant l’opportunité
olympique et paralympique pour aller vers les publics éloignés et empêcher, pour aller vers
les publics là où ils sont. » Voilà ce que disait la vice-présidente en charge des sports à l’occasion du vote du budget 2024 de la Région. Un an plus tard, la page des Jeux semble définitivement tournée tant les coupes budgétaires immenses. – 74 % d’autorisations d’engagement en 2025, du jamais vu ! Des coupes qui auront des effets délétères à n’en pas douter sur le développement de la pratique sportive dans notre région.
« Des sportifs et sportives de haut niveau annoncent leur départ des Pays de la Loire pour s’affilier à un club en-dehors de la région ».
Franck Nicolon
Des coupes budgétaires sombres et une politique sportive en ruine
Douze dispositifs, appels à projets et règlements d’intervention supprimés en 2025, voilà à quoi se résume la politique régionale de la majorité de Christelle Morançais. Terminé les aides aux sportifs de haut niveau, les aides aux manifestations sportives, les aides pour les clubs sportifs de haut niveau ou encore pour l’achat de matériel nécessaire à la pratique du handisport. Ces choix politiques réalisés sans concertation des athlètes et des clubs auront, à n’en pas douter, des conséquences importantes y compris pour le Centre Régionale d’Expertise et de Performance Sportive (CREPS) de Nantes. C’est pourquoi, Franck Nicolon a demandé que la Conférence Régionale du Sport se lance dans la réalisation d’une étude d’impact pour l’activité du CREPS.
Bien que ceux-ci aient tous été rejetés sans considération par la majorité régionale, notre groupe a proposé un panel de propositions et d’amendements visant à rétablir le financement des dispositifs supprimés par la majorité.