Aide d’urgence pour Mayotte : malgré nos demandes, la majorité refuse de débloquer une aide financière

Lors de la commission permanente du 7 février dernier, nous avions interrogé la majorité sur l’attribution d’une aide financière d’urgence en soutien aux Mahoraises et aux Mahorais suite aux ravages provoqués par le passage du cyclone Chido en décembre dernier. Face au manque de clarté dans la réponse alors formulée, notre groupe a de nouveau questionné la majorité régionale par l’intermédiaire de Pascale Hameau, pour savoir si la Région des Pays de la Loire allait apporter une aide financière à la population de Mayotte.

En ouverture de la session du Conseil régional des 19 et 20 décembre dernier, l’ensemble des élus ont observé une minute de silence en soutien à l’ensemble des personnes victimes du cyclone Chido. Lors de son discours de politique générale, Christelle Morançais avait alors indiqué que notre région se tenait prête à porter le concours qui serait jugé le plus utile, le plus efficace pour venir en aide aux habitants de Mayotte et tenter de soulager leur détresse.

Alors que d’autres collectivités comme les régions Normandie, Grand Est, Île-de-France ou Auvergne-Rhône-Alpes avaient d’ores et déjà acté une aide financière, face à l’absence de délibération relative à une aide financière dans le cadre de la commission permanente du 7 février, notre groupe avait adressé un courrier à Christelle Morançais pour obtenir des précisions sur les aides que notre région allait apporter à Mayotte.

Lors de cette commission, la réponse de la majorité a été plutôt partielle, mentionnant uniquement l’accueil éventuel des élèves mahorais dans les lycées de la Région. Notre groupe a donc de nouveau questionné la majorité pour savoir si les Pays de la Loire, comme d’autres régions, allaient abonder le fonds de solidarité coordonné par Régions de France en soutien de Mayotte.

En guise de réponse sur son soutien au peuple mahorais, la majorité nous a informé qu’un élève a été accueilli dans un lycée du Maine et Loire, soulignant que celui-ci a pu bénéficier d’un ordinateur gratuit comme l’ensemble des autres élèves. En fin de réponse, il a toutefois été précisé, à notre grand regret, que le déblocage d’une aide financière d’urgence n’était pas prévu.