Nantes, le 18 décembre 2025

En ouverture du Conseil régional dédié au vote du budget 2026, Lucie Etonno est intervenue pour dénoncer un nouveau budget austère. Dans la lignée de celui voté en 2025, la majorité de Christelle Morançais continue de couper encore et toujours les dépenses de fonctionnement, asséchant les services publics et les acteur du territoire. Alors que des pistes existent pour trouver de nouvelles recettes, la droite régionale préfère saborder des dispositifs qu’elle a elle-même mis en place. Face au discours de plus en plus libertarien de la majorité, notre groupe a proposé des solutions pour renforcer l’autonomie fiscale de la Région tout en préservant les services publics.
En introduction de son intervention, Lucie Etonno a exprimé, au nom de notre groupe, toute notre émotion et nos soutiens aux victimes des attaques antisémites qui se sont déroulées à Sydney. Ces actes antisémites en Australie comme dans notre pays nous rappelle encore une fois que nous devons sans relâche lutter contre l’antisémitisme.
Alors que le parlement européen vient de voter pour que l’avortement soit libre et accessible partout en Europe, nous avons une pensée particulière pour les salarié·es, aux administrateurs·rices, aux bénévoles et à l’ensemble des bénéficiaires des associations pour les droits des femmes et des familles, pour la lutte contre les violences faites aux femmes en Pays de la Loire qui ont perdu le soutien de la majorité il y un an, et qui continuent sans relâche d’agir sur le terrain.
Face à cela, la droite régionale continue de ne pas écouter, de ne pas évaluer et de ne pas concerter, décidant avoir froideur et cynisme de couper dans les budgets des politiques publiques régionales. Cette entreprise vient mettre à mal le maillage des structures historiquement ancrés dans les territoires. Les choix politiques de Christelle Morançais sont orientés au service de sa notoriété et de sa vision libertarienne de la société : moins d’argent public, moins de services publics, moins de Région, moins de solidarité. C’est un renoncement, un détournement de pouvoir. La majorité va même jusqu’à saborder ce qu’elle a elle-même même mis en place : plus de structures pour développer les énergies renouvelables, plus d’incitation au covoiturage, plus de plan vélo pourtant voté par la majorité il y a 2 ans…
Alors face à ces renoncements, nous avons défendu une Région qui protège, qui apaise, qui ne refuse pas le débat démocratique, qui renforce réellement ses investissements, et qui maintient les politiques publiques régionales pour toujours plus d’égalité, de solidarité. Pour cela, nous avons proposé que la Région se dote d’une réelle autonomie fiscale et financière, en ouvrant les relations à l’Etat pour demain avoir des régions qui soient maitresses de leurs dépenses et de leurs recettes. Nous avons également proposé que la Région échange avec les entreprises concernées afin de mettre en place le versement mobilité régional rural (VMRR).
Mais la droite régionale s’y refuse, assumant de renoncer à 60 millions de recettes supplémentaire pour améliorer le service public régional des mobilités. 60 millions par an pour une ambition vélo, pour développer le Transport à la demande, le covoiturage, l’auto-partage et des solutions de mobilités dans les communes rurales… qui volent en éclat. Malgré ce refus, notre groupe reste mobilité et continue de défendre les services publics régionaux pour renforcer l’attractivité des territoires aux côtés des entreprises et de l’ensemble des acteurs de la Région.
