
Nantes, le 14 novembre 2025
Les élu·es du groupe l’Écologie Ensemble appellent la majorité à faire, de cet échec, une opportunité pour le développement économique du territoire. La décision de la majorité régionale de saborder Solutions & Co, l’agence de développement économique des Pays de la Loire, intervient dans un contexte économique particulièrement tendu : hausse des défaillances d’entreprises (+21 % au 3ᵉ trimestre 2025), recul des créations (-8,5 % en un an) et chute de la confiance des dirigeantes et dirigeants.
Pour Gaëlle Rougeron, conseillère régionale (Génération écologie) : “Notre groupe alerte depuis longtemps sur l’opacité de Solutions & Co. Nous avons, à de nombreuses reprises, demandé plus de transparence sur l’attribution de subventions sans condition et une évaluation claire de son action. Sa fermeture marque autant l’échec de la majorité régionale que l’aveu de sa mauvaise gestion. Mais la suppression pure et simple de cet outil opaque ne saurait tenir lieu de politique économique : la Région ne peut pas se défausser de sa compétence, elle doit la reprendre en main. Nous demandons que l’audit financier soit rendu public.”
Pour Lucie Etonno, Présidente du groupe l’Écologie Ensemble (Les Écologistes) : “Nous devons aujourd’hui, d’autant plus vu le contexte économique, les défaillances d’entreprises, les fermetures de commerces de proximité dans les centre-bourgs, le recul de l’emploi salarié nous poser la question de l’après. Nous demandons la remise à plat de la politique économique de la Région. Elle doit être fondée sur 3 principes clés : la transparence, la proximité, l’efficacité écologique et sociale.”
Elle poursuit : “Cet échec de la majorité doit devenir une opportunité pour repenser le modèle économique régional. Sortir d’une vision libérale du laisser-faire, les collectivités territoriales ont un rôle à jouer. Mon groupe appelle à un plan d’action rapide pour l’économie notamment : la création d’un fonds régional d’urgence pour prévenir les défaillances des TPE-PME ; la mise en place d’une conditionnalité des aides aux très grosses entreprises ; une accélération sur le soutien à la revitalisation des centres-bourg.”
