Nantes, le 3 juillet 2025

Le développement des énergies renouvelables est un impératif absolu. Pourtant, dans une tribune publiée hier dans Le Figaro, Bruno Retailleau (LR) appelle à un arrêt pur et simple des investissements dans les énergies renouvelables, enterrant ainsi tout espoir de développement de cette filière stratégique. Le groupe Écologie Ensemble dénonce la dangerosité de cette prise de position, qui sacrifie l’intérêt général sur l’autel des stratégies électoralistes et d’un glissement toujours plus assumé vers l’extrême-droite.
Le développement des énergies renouvelables n’est pas un caprice mais un impératif :
- Climatique, alors que la Région s’est engagée à atteindre un mix énergétique 100 % renouvelable à l’horizon 2050… et n’en est aujourd’hui qu’à 22 % de sa consommation finale issue des énergies renouvelables.
- Économique, avec des milliers d’emplois déjà générés dans la filière en Pays de la Loire, dans les domaines de l’éolien, du solaire, du biogaz ou encore des énergies.
- Stratégique, dans un contexte mondial de tensions sur les approvisionnements et d’instabilité géopolitique où nous devons réduire notre dépendance aux énergies fossiles importées.
Bruno Retailleau tourne le dos à l’avenir de nos territoires et leurs intérêts, à la transition écologique et industrielle, et aux milliers d’emplois qu’elle représente, pour mieux se faire adouber par l’extrême-droite.
“Alors que la présidente de la Région dénonçait, il y a quelques semaines l’inaction du gouvernement sur la transition énergétique pour se placer hypocritement en “grande défenseuse”, elle se retrouve aujourd’hui en plein flagrant délit de duplicité, en laissant son ancien mentor orchestrer le démantèlement des politiques de soutien aux énergies renouvelables”, dénonce Lucie Etonno, présidente du groupe l’Écologie Ensemble.
Pour Matthias Tavel, conseiller régional du groupe l’Écologie Ensemble, “En refusant de soutenir la transition énergétique, Bruno Retailleau condamne la Région à la dépendance aux énergies fossiles et au déclin industriel. En le laissant faire, la Présidente de Région confirme son immobilisme”.
Même Agnès Pannier-Runacher, actuelle ministre de la Transition écologique, se revendiquant du bloc central, a jugé irresponsable la prise de position du ministre de l’intérieur. Si elle veut défendre le territoire, Christelle Morançais devrait pouvoir en faire de même et désavouer Bruno Retailleau.
Les élu.e.s du groupe L’Écologie Ensemble au Conseil régional