Nantes, le 19 décembre 2024
Lors de la session du Conseil régional destinée au vote du budget régional 2025, William Aucant a dénoncé les coupes budgétaires pour l’accompagnement des territoires. Le désengagement massif de la majorité régionale de Christelle Morançais, fragilise les communes et les réseaux essentiels au quotidien des habitants.
Un « repli » aux conséquences désastreuses
Pour William Aucant ce « repli » et ce « désengagement massif » fragilise l’accès à des biens communs et vitaux pour les territoires comme l’eau, l’énergie, les transports, la culture et la santé. Les chiffres sont éloquents : pour 2025, l’action en faveur des territoires et de la santé passe de 65 millions d’euros à 29 millions d’euros, soit une réduction de plus de la moitié des investissements.
« Vous êtes passé d’aimer et agir pour les Pays de la Loire à Mépriser et reculer en moins de 4 ans ».
William Aucant
Des dispositifs essentiels supprimés
Pour notre groupe, ce budget est un budget d’abandon : abandon de la cohésion territoriale, abandon de l’écologie, abandon de la santé, et abandon des plus vulnérables. William Aucant a dénoncé la « brutalité comptable » exercée par la majorité, jetant les biens communs aux « appétits privés » en pleine crise climatique et sociale.
« Votre budget, madame la présidente, n’est pas un recentrage, c’est un budget d’abandon : abandon de la cohésion territoriale, abandon de l’écologie, abandon de la santé, abandon des plus vulnérables ».
William Aucant
Des amendements rejetés pour rétablir les financements
Face à ce désengagement, notre groupe a proposé des amendements pour rétablir les subventions à leur niveau de 2024, notamment concernant l’accès à la santé dans les territoires.
Lire nos amendements en cliquant sur les images
Bien que ces amendements aient été rejetés sans considération par la majorité régionale, William Aucant a conclu en appelant ses collègues à la lucidité et au courage, en les invitant à réévaluer ces coupes budgétaires et à choisir la solidarité, l’ambition et la cohérence.