Climat – Santé : tirons la sonnette d’alarme !

Au lendemain d’élections législatives marquées par une forte abstention, c’est d’abord en rappelant l’importance d’un renouveau démocratique à impulser par la nouvelle Assemblée Nationale que Lucie Etonno, présidente du groupe L’écologie ensemble, a démarré son discours de politique générale en ouverture de la séance du 23 juin 2022. Les leviers d’action existent aussi à l’échelle régionale où un travail collectif pourrait s’initier pour retisser les liens entres les citoyens, citoyennes et leurs élues et élus. C’est en tout cas la proposition faite par notre groupe, restée malheureusement lettre morte pour le moment.

Les discours de politique générale, temps fort d’ouverture de la session, n’ont pas fait l’impasse sur les enjeux climatiques et notamment la proposition de délibération pour bétonner davantage de terres agricoles et naturelles en Pays de la Loire que ce que permet la loi Climat. Une proposition aberrante du point de vue écologique et en matière d’égalité entre les territoires qui a fait réagir Lucie Etonno :

« Comment pouvez-vous, Madame la Présidente, demander à notre assemblée de vous donner mandat pour aller négocier à la baisse les objectifs d’une loi déjà pas assez ambitieuse ?

Comment pouvez-vous décréter que les Pays de la Loire n’ont pas à atteindre l’objectif de réduction de 50% de l’artificialisation des sols mais uniquement 34% et ainsi s’octroyer le droit de consentir à moins d’effort que certaines régions ? »

La volonté de revoir à la baisse les objectifs de la loi Climat est symptomatique de l’inaction et parfois même de la régression climatique de la majorité de Christelle Morançais. En témoigne l’absence de restitution des 1ers travaux du GIEC régional à l’ensemble des élus régionaux et élues régionales le vendredi après-midi, alors qu’ils et elles étaient toutes et tous réunis en hémicycle jusqu’au vendredi à 13h… Lucie Etonno a de nouveau demandé le partage le plus large possible de ces premiers résultats du GIEC régional, à tous les élus régionaux, aux jeunesses, aux acteurs du territoire (acteurs socio-économiques, associatifs, élus locaux, etc.) et aux personnels de notre collectivité. Connaître l’évolution du climat est indispensable pour les aider à identifier, à promouvoir et à mettre en œuvre des stratégies d’adaptation efficaces.

Un discours fort qui s’est conclu par l’évocation du rapport sur la jeunesse du CESER, présenté quelques jours avant la session. Un sujet sur lequel notre groupe a déjà commencé à travailler et qui occupera nos prochains débats.